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The "LOVE" spot

Vous êtes skateboarder et vous connaissez bien évidemment le Love Park de Philadelphie , pour l'avoir vu se faire rosser par une génération de skaters de Josh Kalis à Chris Lambert ou Chris Cole en passant par Kerry Getz . Le logo de la place JFK de Philadelphie est devenu une icône dans le monde du skate. En 2002, la mairie, ulcérée par les dommages occasionnés et par le dérangement des hommes d'affaire qui viennent ingurgiter leur sandwich au bacon, décide d'interdire le park au skateurs. Une police municipale permanente, des amendes à 300$, c'en est fini du Love Park. Mais une assoce de skateurs se créée pour sauver le park, discuter avec les autorités et trouver un compromis. Dont n'a strictement rien à carrer le maire de Philly.
Le principal argument de la mairie était que les destructions coûtaient 60.000$ par an. Eh ben pas de problème : Ken Block, président de DC Shoes, propose à la mairie 100.000$ par an pendant 10 ans pour entretenir le park. Passez votre chemin répond le bureau du maire, on a autre chose à penser. On vous construit un skatepark un peu plus loin. Alors allez jouer là-bas ou attendez les prochaines élections. Les avocats pro-skate ajoutent qu'ils consentent à aménager des horaires pour les skateurs et les utilisateurs du square. Ce qui est déjà limite, entre parenthèses, puisqu'en principe l'avantage du street, c'est de pouvoir y aller quand on veut. Mais de toute façon la mairie garde sa position : Pas de skate au Love Park.
Du coté des skaters, personne ne comprend pourquoi la mairie ne tient pas à promouvoir ce sport pour les jeunes (d'autant que la notoriété du Love Park avait permis à Philly de recevoir les X-Games , gage de coverage national et d'image de marque). Et encore moins pourquoi elle crache sur 1M$. Peut-être que mayor John Street a compris que ses électeurs ne sont pas des jeunes "alexdeck"
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